Les draps tendus le soir au matin font des vagues Les couvertures sont rejetées au pied du lit Comme la cigarette les nuits partent en fumée Dans des volutes parfumées laissant des cendres
Toutes celles et ceux jetés dans les transports urbain Qui transpirent entassés pour se rendre au turbin Et rentrent tard chez eux le soir pour prendre un bain Songent à changer de linge pour changer de parfum
La poésie ce sont ces mots de rien du tout Ces mots fades et sans sel tenus par une ficelle Qui bout à bout donnent à la vie un autre goût Comme un archet sur les cordes d’un violoncelle