L’automne a pris les rênes Et mit le pied à l’étrier La feuille du marronnier Dit à la feuille du chêne
Durant six mois tremblante par peur de l’avenir Et des foudres du ciel je suis rester fidèle Mais l’amour a du bon je m’exile au soleil Je pars avec le vent à qui je rêve d’appartenir
Je vivais dans une sphère, retenue, prisonnière Je pars courir le monde sans toit et sans frontière Je connais ce tyran que ton cœur réclame Et pour lui moi aussi je me jette dans les flammes