Au joli mois de mai le soleil te réveille le corps tout engourdi après un long sommeil Et l’esprit comateux tant ton sommeil fut lourd tu portes déjà sur toi ta robe de velours
à chaque heure du jour tu te métamorphoses tes deux seins s’arrondissent tes lèvres se déclosent dans les plis de ta robe tes formes s’épanouissent Ta beauté se révèle tu t’éveilles à l’amour
Dans ta robe de bal parfumée reposée tu portes encore sur toi des gouttes de rosée Attirant devers toi de jolis papillons
tu offres à tous ta jeunesse et sans regret Tu lances la jambe comme une danseuse de cabaret et chaque jour tu donnes à voir tes cotillons