C’est un vieil olivier un arbre solitaire Au feuillage argenté bien ancré sur la terre Le vent qui l’a vu naître avec ses doigts de fée La pluie qui l’accompagne aiment à l’ébouriffer
Il est resté sauvage n’a pas appris à feindre Il ignore tout des heures qui tournent à la montre Mais resplendit sitôt que le soleil se montre Il semble désormais que rien ne peut l’atteindre
Son ombre est bleu sa langue est verte comme le jade Le peu qu’il dit, ce ne sont pas des mots en l’air, (Ne le rendent pas aimable pour être populaire Il a banni l’argent de son vocabulaire)
Transportent du soleil ainsi qu’une orangeade S’il est un animal qui lui ressemble c’est l’ours Qui se met à danser quand il est en colère Comme si son feuillage abritait une source