Ta peau douce au toucher comme une peau de pêche Ta peau fine et tremblante où circule le sang Au contact de mes doigts je la sens qui frémit Comme le passage du vent trouble l’eau d’un étang
Mes doigts artistement enchaînent les arpèges Je devine ton émoi et je pressens ta fièvre Lorsque j’approche de moi la coupe de tes lèvres Ainsi qu’un trompettiste embrasse son instrument
Mon baiser sur ta bouche donne à la vie son sens Son souffle parfumé aux multiples essences Ses notes évanescentes qui révèlent les sens La musique divine sent bon l’adolescence