Aux sons des violons de la valse musette Elle se sent chavirer prête à perdre la tête Au milieu de la piste tout son être s’enflamme Aux bras qui la soutiennent elle se donne corps et âme
Comme un homme qui se noie cherche une planche de salut Tout son corps agité semble pris de démence A chaque tour de piste c’est un bonheur immense Celui du conquérant assoiffé d’absolu
Légère indifférente au monde qui l’entoure Comme une toupie errante elle tourne et fait des tours Telle la feuille d’automne qui lente tourbillonne
La plume de l’oiseau qui descend vers le sol La lampe qui s’éteint ne brûlant pour personne Telle la plume du poète qui écrit le poème