Dans ce fouillis des mots que l’on nomme la prose Dans ce bois épineux qui conduit aux névroses La poésie s’invite qui tout métamorphose Par ses vers ciselés elle s’oppose à la prose
Elle remédie aux peines et panse les nécroses Telle une magicienne qui embellit les choses Elle prend les bleus de l’âme qui sont en overdose Pour en remplir ses vers dont elle maîtrise les doses
Face aux visages sérieux de tous les gens qui glosent Devant les boniments dont la presse nous arrose Elle fait entendre sa mélodie, en tout, elle ose Avec comme argument des pétales de roses