Quand ils croisent un géant au sortir de leurs rêves Avec des mimiques qui transpercent comme un glaive Ils lui tendent les bras pour qu’il les soulève
Ils ouvrent des grands yeux ronds comme des soucoupes Qu’ils promènent à la ronde tout en mangeant leur soupe En découvrant le monde qu’ils regardent à la loupe
Ils ont des voix fluettes qui la nuit vous dérange Des lèvres minuscules de petites phalanges Il porte des couches-culottes qu’ils demandent qu’on change
Pour avoir des câlins ils vous prennent par le cœur Ils quémandent tout bas et peuvent être moqueurs Et quand ils fondent en larmes ils sont souvent vainqueurs