Elle déroule ses cheveux au creux de ses épaules Comme un joyeux torrent s’ébat entre deux rives On voit de la lumière dans ses yeux innocents Et des lambeaux de chairs sous ses ongles peints de sang
Malgré tous les méandres elle conserve son calme Son visage resplendit comme celui des anges Ses mains façonnent des poésies qui peignent l’âme Comme les pierreries qui ornent ses phalanges
Le vent la pluie épousent les formes de son corps Une flore exubérante dissimule sa source Elle vit totalement nue dessus la terre mouillée
Son sein où bat la vie se soulève dans sa course Cette jeune Amazone que nul mâle n’a souillé Vit en pleine harmonie dans cet étrange décor