Dans les forêts humides d’un beau vert émeraude Ou la faune et la flore sont à l’état sauvage Ou l’homme assoiffé d’or vient faire des ravages Partout le vert domine partout le danger rôde
Là règne l’anaconda animal à sang froid Au long corps annelé au regard hypnotique Qui assassine sans bruit en étouffant ses proies
Les monstres à chenilles énormes et carnassiers Les bulldozers géants à la mâchoire d’acier Qui détruisent la forêt pour récolter du fric
Dans l’épaisse moiteur de cette jungle étouffante Les jours sont sans soleil et les nuits sans étoile C’est dans cette chaude ambiance que s’envole l’ara
Vers la cime des arbres plus léger qu’une fleur Volant entre les branches comme ces singes hurleurs Qui ont des membres longs et recouverts de poils
Comme les étoiles en mer ou les pattes d’araignées C’est un très beau parleur un prince d’opéra Héritier d’un beau nom appelé à régner Qui se montre en tous lieux en habit d’apparat