Il marche nonchalant comme la feuille au vent Son œil qui voit la nuit comme ceux des savants Vous perce jusqu’à l’os comme l’eau des glaciers Il a les griffes d’acier des monstres carnassiers
Il se sert de sa queue comme d’un balancier Sa robe qui est sans tache est chaude à caresser Quand il s’approche de vous il est paisible et doux Mais sous son beau pelage il cache une faim de loup
Ses pattes de velours lui font un coussin d’air Il vous prend sur son cœur comme un petit oiseau Ses griffes recourbées vous caressent la peau
Sur la cimes des toits et les fleurs qu’il décime Il subjugue ses proies par ses belles manières Et les porte au cimetière ou dorment ses victimes