Nul doute qu’existe au ciel un de ces endroits louche Ou des femmes au cœur tendre jamais ne s’effarouchent Quand un jeune homme aimable les baise sur la bouche Avant de les étendre dessus leurs molles couches
Où il marche sans crainte qu’un malheur ne le touche Sur des tapis de laines assortis aux babouches Où l’eau coule en tout lieu et partout éclabousse Où les fruits merveilleux n’attirent pas les mouches
Où il peut sans gêner se détendre sous la douche Ou bien tout à loisir s’endormir comme une souche Ce paradis céleste qui met l’eau à la bouche
Est t’il située là bas derrière la grande ourse Dans ce vaste océan où le soleil se couche Parmi les nébuleuses qui se comptent à la louche