Les couleurs de l’automne ont été peintes à l’eau Les rouges vifs les bruns les jaunes et les ors L’eau qui perle a coulé comme les larmes du corps Et les ors ont fondus comme fondent les kilos
L’automne s’en est allé avec les feuilles sans nombre Ses feutres et ses crayons jusqu’à l’année prochaine Dans la forêt profonde sur la branche d’un chêne Ainsi qu’un noir corbeau la nuit étend son ombre