Dès que sonne le réveil il doit se faire violence Il doit quitter le lit l’univers des rêves Et se mettre debout droit à la verticale Pour aller travailler, la vie nous y condamne
Avant de repartir dans ce monde d’habitudes Où il se voit contraint de porter un costume Pour l’aider à franchir ce cap de l’existence Et gagner cette étape faite de solitude
Chaque être humain qu’il manie le sabre ou la plume Médite un court moment devant un café noir Afin que son esprit comme une blonde abeille Sorte de son sommeil et continue sa danse
L’arôme du café ouvre la porte aux rêves Et nous emporte bien au-delà des océans