Sur les routes d’asphalte fonce comme un coursier Un monstre de métal tout de fer et d’acier D’épaisses bandes de gommes entourent ses larges roues Une pin up de métal est collée à sa proue
Roulant parfois à la vitesse de l’escargot Actionnant sa sirène comme font les cargos Il sillonne l’espace en tractant une remorque Avalant les distances en soufflant comme un orque
Sur sa carcasse d’acier chromé le soleil luit Dans la lumière de ses phares blancs la nuit s’enfuit Dans ses rétroviseurs il laisse derrière lui La route qui s’étire ainsi qu’un long ruban