Avant de retourner dans sa patrie le sage Ulysse Sur la mer incertaine par les dieux égarés Lutta pendant dix ans contre vents et marées Car les vents et les mers des dieux sont les complices Des êtres à corps de femme et à queue de poisson Pour le faire chavirer lui chantaient des chansons
Oublie le monde des vivants Viens nager parmi les dauphins Ecoute la chanson du vent Parmi les anges les séraphins
Au lieu de lutter sans arrêts Contre les vents et les marées Plonge ta tête dans nos seins Ferme tes yeux sur nos coussins
Vastes et profonds sont nos divans Ecoute la chanson du vent Oublie le monde des vivants
Plus jamais soif plus jamais faim Viens nager parmi les dauphins Avec les anges les séraphins