Sans cesse à s’agiter remuant dans le clapot Sans cesse creusant la mer de l’ongle de ses sabots Appareille un voilier racé comme un pur-sang Les membres fins et longs un flambant étalon (aussi rapide qu’Achille des ailes à ses talons)
Parfait pour chevaucher les plaines et les collines Les vastes étendues de l’immense océan Toutes voiles dehors il part à galoper L’œil noir la bouche ouverte les naseaux dilatés
La sueur couvrant ses flancs blanche comme l’écume Le mors aux dents la barre dans les mains qui le guident Il se jette tête baissée dans chaque nouvelle vague
Sentant la mer glisser le long de sa carène Sa crinière flottant sur sa belle encolure Se mettant à siffler en forçant son allure