Vers le soir quand elles rentrent épuisées de la chasse Rapportant le dîner, elles parlent de leur journée Des troupeaux de gazelles montée sur des échasses De ces milliers de bêtes, de cornes couronnées
Pour répondre à l’urgence de leur ventre affamé Elles parlent sans complexes et s’expriment avec verve Même les plus timides sortent de leur réserve Elles échafaudent des plans qui les font se pâmer
Mais leur désir profond qui flatte leur orgueil Est d’être mère un jour d’avoir un petit chat Une douce peluche qu’elles prendront dans leur gueule Qui fera un grand lion assis comme un pacha
C’est leur raison de vivre ce pour quoi elles se battent qu’elles mêlent les coups de langues avec les coups de patt Qu’elles font la cour au lion ce beau mâle superbe Modeste et attentif qui trône assis dans l’herbe
Refrain
Elles poussent des cris de fauves Et quittent leur alcôve Qu’importent qu’elles chantent faux Des mots à la guimauve Elles chantent et çà les sauve