C’est la source de vie toujours en mouvement Un muscle merveilleux capable de sentiments Confortable et douillet et plein de rangements L’âme y est locataire elle s’y loge aisément
Fermés par des verrous et des barres de fer La plus part sont en pierre pour celer la lumière Avec de rares fenêtres pour qui entre un peu d’air Il en existe en vers on y lit à travers
Les plus âgés sont froids comme des monuments Ils s’éteignent doucement les jeunes sont brûlants Aptes à livrer bataille à mourir au combat
Les plus nombreux sont tièdes et n’attendent plus rien Mais pour tout un chacun il faut un cœur qui bat Et qu’il soit grand assez pour y loger quelqu’un