Un îlot de verdure dont on est le gardien Ou l’on peut se loger sans loyer à payer Une oasis de paix sans porte à surveiller Le corps est un jardin dont il faut prendre soin
Une terre hospitalière pour tous les Robinson Où les âmes naufragées se font une raison L’île de la tentation qu’on aborde à la nage Et qui reçoit des ans l’irréparable outrage
Là les fruits parfumés vous mettent l’eau à bouche Là les fleurs embaumées ont des touches de couleurs Là les arbres toujours verts sont pleins d’oiseaux jaseurs
Là les feuilles frissonnent dès que le vent les touche Là les chevaux des anses à la blanche crinière Soulèvent en galopant des gerbes d’étincelles