Dans le chaudron de la nuit sombre comme une grotte L’espace est confiné le sol semé de crottes L’air est nauséabond la peur suinte des murs Tous ceux qui y pénètrent doivent porter des masques Seul donne de la lumière la bave des limaces Aucun son si ce n’est ce que les murs murmurent
Mais quand la Lune paraît de face ou de profil Ainsi qu’un cerf-volant qui ne tient qu’à un fil Vêtue comme une reine artistement coiffée Elle fait chanter les notes de ses doigts de fée