Es tu la torche d’un jour funèbre Venue s’éteindre au clair azur Eau si pure Beaux ténèbres Qu’au bûcher de tes lèvres Deviennent humides tes baisers Quand s’ouvrent tes grands cieux ?
Je suis le feu qui brûle et réduit tout en cendres Mais qui aussi réchauffe et répand sa chaleur Dans un cas je ressemble à un bouquet de fleurs Et dans l’autre à un fou qui refuse de se rendre
L’humanité me craint autant qu’elle m’idolâtre Afin de me complaire elle se plie en quatre Sans cesse elle me propose un foyer un bel âtre Aucun ne me convient plus me plaît mon théâtre