Pour un temps échapper au nouveau Léviathan Aux règles inhumaines qui font d’un homme une bête Au terrorisme de l’argent qui tout achète Pour fuir l’indispensable qui à toute fin se vend
Pour retrouver la foi dans l’homme et le progrès Il existe des temples où la lumière pénètre Un lieu comme une clairière au milieu d’une forêt Qui dans le gris du ciel entrouvre une fenêtre
Un de ces lieux vivants où la pensée s’égare Où l’immortalité fait oublier le temps Où l’œil regarde au loin comme sur un quai de gare
Où par les soins de l’art l’esprit las se détend Où l’âme KO sonnée se rattrape à des cordes Où la belle harmonie triomphe de la discorde