Le vent est bohémien c’est un joyeux fêtard Il joue des airs tziganes entraînant jour et nuit Les feuilles, toutes un peu folles se pressent autour de lui Et se laissent emporter sur ses airs de guitare Leur cœur brûlant d’amour leur cœur est lourd de pluie
Le vent ne se laisse pas mener à la baguette Qu’il voyage en roulotte ou qu’il voyage en jet Sur les toits de Paris sous les ponts de la Seine Sur tous les continents où sa présence en jette C’est une pluie d’étincelles dès lors qu’il entre en scène