Pour adoucir les mœurs pour faire taire les luttes Il existe maints remèdes comme verser des sanglots Psalmodier un rosaire avaler un clystère Se retirer du monde dans un lieu solitaire Devenir Robinson sur un quelconque îlot
Le poète lui préfère s’accompagner du luth De toutes les passions le cœur est l’instrument Il vibre et il résonne il chante à tout moment Quand la vie est cruelle il pleure éperdument Quand l’amour est son maître il sonne tendrement
Pour être avec le cœur sur la même longueur d’onde Le poète usent des mots qui parlent à tout le monde Qu’il polit dans des vers qui s’enfuient comme l’onde En jouant sur les mots il crée de la musique Cette poésie sonore qui se passe des mots