L’homme vit en société comme pris dans des rets Son âme retenue comme un navire à l’ancre Geint et gémit sans cesse nourrissant des regrets Pour guérir de ses maux l’âme se noie dans l’encre
Comme une embarcation laissée sans aviron La vue du large au loin ne cesse de l’émouvoir Elle tire sur sa chaîne sans jamais se mouvoir Sa douleur infini jamais ne s’interrompt
Comme un oiseau blessé l’âme demeure en exil Sur la terre des hommes où elle rêve à des iles De fuir les territoires envahit par la foule
Pour suivre sous le vent le navire dans la houle De connaître l’amour qui tombe comme la foudre Avant de disparaître avant de se dissoudre