Un mouton qui vivait confiné mort de trouille d’attraper le virus d’être pris par la patrouille Isolé égaré sanglotait comme gribouille Abandonné de tous ma vie part en quenouille
Pour complaire à des sots le cul bordé de nouilles je me cache du soleil et de la pluie qui mouille A écouter les cris d’orfraie de ses casse-couilles Je dépéris mes membres s’ankylosent je rouille
Je gonfle j’aurai bientôt la tête comme une citrouille Pendu à ma télé j’ai tout l’air d’une andouille Avec les blancs nuages les femmes aiment me confondre
comme la mer fait des plis j’ai une riche toison je fournis un lait riche de la laine à foison Mais dois me laisser traire me taire et me faire tondre