Au magasin de souvenirs j’ai fait l’achat D’une poupée de porcelaine fragile geisha Aux longs cheveux d’ébène relevés en chignon Dont les cils battent comme les ailes de papillons
Dans des maisons de bois aux cloisons de papier En s’inclinant très poliment sans vanité Les marchandes de sourire suivant la tradition Avec cérémonie vous offrent le thé vert Alors qu’en occident l’hôtesse au front sévère S’efforce de sourire quand arrive l’addition