La route est longue et pleine de difficultés Le démon de la vie l’attirait au dehors Il a franchi le fleuve pour conquérir de l’or Sur la rive droite du fleuve je l’ai vu s’éloigner J’aurais voulu le suivre mais aucun pont n’existe Je m’égosille en vain il ne peut plus m’entendre Devant moi la terre s’ouvre avec un tremblement Je l’ai laissé partir mais s’il veut revenir Sur le pont des paroles je lui tendrais la main