Ce ne sont pas des êtres issus de l’empyrée Qui passent sans troubler l’air comme passe les songes D’une blancheur immaculée purs et sans tâche Qui font face à la mort sans jamais être lâche Que l’idée du mensonge n’a jamais effleuré Leur corps n’est pas de chair que l’on peut désirer Ils n’ont nul besoin d’air besoin de respirer Sculptés de belle manière par des hommes inspirés Ce sont des êtres ailés de pierre que le temps ronge