A vous ivres de vents oiseaux gréés de plumes Vous dont les écrivains endossent le costume Qui sillonnez l’espace sans brûler de gazole Qui tracez votre route sans cartes ni boussoles
A vous qui vous mettez des vers dans le gosier Afin qu’il en ressorte des écharpes de notes Vous dont les nids ressemblent à des paniers d’osier Vous dont les petits œufs ressemblent à des quenottes