Quand on se penche au bord d’un puits Et que ce puits est sans appuis Il n’est pas rare que l’on y tombe Que l’inconscient y creuse sa tombe
Une douce lumière attirante tel un phare Comme flotte sur l’eau la fleur du nénuphar Comme brille la mince lune au fond de la nuit sombre Encensée par le chœur des étoiles sans nombre
Une femme une fée qui passe en tourbillons Distribuant les bonbons à chaque apparition Qui serait tel Vénus sortie nue de l’écume Et nage comme un cygne et danse comme une plume Un de ces êtres insignes qui n’existent qu’en songe
Un être de lumière qui dégoutte de miel Semblable à la lueur qui brille au fond de l’œil Toujours blanche et sans tâche et toujours prête à fondre L’âme s’y cacherait à l’abri du mensonge Si pure qu’avec la neige on aime à la confondre