Son doux pelage est roux son aspect familier Il dort tapi sous terre dans un profond terrier Comme le jeune et beau cerf qui sort de son hallier Il fait confiance aux signes et au vent son allié
Pareil au soleil d’août à celui de juillet Quand son museau pointu découvre un poulailler Ses petits yeux dorés se mettent à briller Les feuilles de l’automne s’envolent par milliers
Il raffole de ses grains que l’on cueille aux vendanges Des pommes vertes et rouges et des belles oranges Ce rusé animal que seule la faim dérange Réussi chose étrange à passer pour un ange
Est-ce sa queue en panache, la couleur de ses poils L’animal au nez fin ressemble à une étoile