Ce fleuve majestueux tel un dieu de l’olympe Ressemble à un Hercule quand il arrive à Lyon Le corps d’un félin et la griffe du lion Un fauve dans sa cage comme Hector à Ilion
Sous le ciel de Provence où chante les grillons Ils sont plusieurs millions à suivre son sillon Il arrose Valence la cité d’Avignon Et dépose son limon jusque dans la Camargue
Où les eaux se mélangent de la mer et du fleuve Où les bleus se confondent de la mer et du ciel Il apporte une eau douce qui apaise le sel
Au milieu des oiseaux au milieu des roseaux Au milieu des chevaux au milieu des taureaux Il achève sa quête finit son rodéo