Comme un feu presque éteint pousse un dernier soupir Une musique un parfum mettent le cœur en émoi Des rêves ensevelis fantômes du passé Recouverts d’un suaire s’échappent de la mémoire Passent en courant et s’évanouissent comme la fumée
Car la mémoire est vive comme un jeune homme épris Amoureux d’un visage entre dans un immeuble Ignorant tout du nom ni même de l’étage Il prend les escaliers s’arrête à chaque palier Et frappe à toutes les portes pour voir celle qu’il aime
C’est ainsi à chaque fois qu’un rideau se soulève Quand passe un souffle d’air par la fenêtre ouverte