Les battements du cœur ne rythment plus les vies Et les quatre saisons qui enchantaient nos sens Vivent désormais au paradis de l’innocence Avec l’intelligence sont mortes nos envies
La beauté fugitive est devenue captive De la froide raison qui mène à la richesse, Avec économie et d’abondantes promesses Dont on nous peint les charmes dans des pauses lascives
La musique des mots sert un monde brutal Les arts qui servaient la beauté sont mis à mal L’homme est redescendu au rang de l’animal Le son évanescent conserve seul l’idéal