Le soleil peint coiffé de son chapeau de paille Sur la plage de sable vierge de tous dessins Sa palette à la main il s’est mis au travail Il peint le paradis dont il a le dessein Des couleurs il dispose d’un très large éventail Qu’il fusionne entre elles comme tombant d’un vitrail Armé de ses pinceaux de ses tubes il mitraille Et la plage devient vite comme un champ de bataille Des draps des matelas gisent au sol en pagaille Des parasols fleurissent de toutes sortes de toutes tailles Sans plus de précisions sans faire dans le détail Il peint Adam et Eve au temps des fiançailles