Ce chasseur à l’affut surveille les points d’eau Où viennent s’abreuver les buffles et les daims Armé de dents pointues il tue avec dédain Les jeunes et tendres proies qu’il frappe dans le dos
Dans sa gueule béante qu’il serre comme un étau Il étouffe la proie dont il brise les vertèbres De ses griffes en acier il déchire la peau Par ou la vie s’enfuit comme le jour des ténèbres
Comme on voit la lumière se mêler avec l’ombre Il a le pelage roux rayé de lignes sombres C’est l’enfant du soleil qui frappe de ses rayons
Le feuillage luxuriant d’un beau vert émeraude Qui hante silencieux ainsi qu’un esprit rode Le vaste territoire de l’imagination