Au profond de chaque être là où le dieu habite Une petite voix qui seule ne s’entend guère Qui lutte pour la vie et qui craint pour les guerres S’allie à d’autres voix que l’injustice irrite
Toutes ensembles elles complotent et trouvent enfin les mots Qui dansent sur les notes comme l’eau des rivières Une chanson des rues un refrain populaire Que les lèvres fredonnent pour adoucir les maux
C’est l’ardente prière que l’homme adresse au père C’est le oui attendu d’une femme à son amant Le sourire attentif d’une mère à son enfant
C’est la belle cohue du peuple qui se libère Qui éclaire l’avenue de milliers de lumières Comme un souffle d’air pur transporte des diamants