Tenu entre les bras serré contre son cœur Ce très bel instrument en bois de palissandre En émettant des sons proches de la voix humaine Exprime à sa façon les bonheurs et les peines
Le passage de l’archet sur les cordes sensibles Comme le passage d’un peigne dans une chevelure Fait naître des lueurs des notes parfumées Comme la voix du vent qui fait trembler l’automne
Dénuée de paroles la musique s’envole Engendrant derrière elle d’agréables frissons C’est comme l’apparition d’une femme très belle
Dans l’air léger du soir c’est un battement d’aile C’est dans les nuits d’hiver la danse des flocons Ce sont des robes qui tournent, ce sont des feuilles qui vol