Ce sont des cris plaintifs de longs gémissements Des râles et des sanglots et des éternuements Toute la forêt se meurt en poussant des hoquets Les arbres aux troncs noircis par la pluie qui s’abat
Face aux assauts du vent livrent leurs derniers combats Les dernières feuilles s’arrachent émettant des bouquets De fleurs d’artificier qui étoilent la nuit Des fusées montent explosent dans le ciel noir de suie
Semblable à des jets d’eau qui retombent en palmes Puis quand la forêt noire à retrouvée son calme Des feuilles tombées à terre lentes à se consumer
Des écharpes de brume s’enroulent en fumées Alors résonne le son vibrant du violoncelle Qui éclaire la nuit d’une pluie d’étincelles