La neige lui fait cortège qui tombe en tourbillon Du toit les cheminées qui fument à gros bouillons La nuit toute étoilée lance des cotillons Lui poursuit son manège malgré les postillons Il promène son sourire ses dents de carnassier Tout autour de la terre qu’il transforme en glacier Il traîne un cimeterre courbé comme un palmier Aux reflets bleus d’acier poli comme les pierres Son regard poétique où brille un vif éclat Fait frissonner, comme la vue de l’or hélas