La terre met ses habits de fêtes prend des couleurs Vrai quel riant tableau que tous ses arbres en fleurs Sans aucune vanité et sans aucune gêne Les abeilles invitées profitent de l’aubaine
Toutes elles travaillent en paix à préparer demain Aucune ne porte un masque pour faire bonne figure Ne pose pour la photo pour la poignée de mains Aucun hôte distingué que la presse idolâtre
Qui sans rien apporter s’exprime avec enflure Se gavant à giorno tout en versant des pleurs Ne parasite la scène vulgaire écornifleur Les abeilles ne jouent pas sur une scène de théâtre