Sur le sable orangé qui s’étend sur la plage Comme un lé de tissu que défroissent les vagues La mer en s’en allant à laissé quelques flaques Qui luisent au soleil comme du verre brisé Des tessons de bouteilles ou des morceaux de nacre Polis par les marées le verre devient opaque Sur le bord du rivage que creuse le ressac La crinière flottant et la bouche écumante Une vague au galop comme un cheval se cabre