leurs yeux jettent des flammes leurs naseaux sont fumants ils ont le mors aux dents et la bouche écumant ils tournent dans l'azur tels des oiseaux blancs pour effectuer la ronde des heures bon an mal an
la musique leur parle ils ne sont pas de bois L'instrument qui les guide c'est le son de la voix Car ces chevaux ardents n'ont nul besoin de rènes Pour obéir mais de personnes qui les comprennent
Les fanfarons les pourfendeurs et les bravaches les fiers à bras qui mènent le monde à la cravache Qui s'invectivent qui se répandent en vaines querelles
Qui se cherchent des noises comme des maquerelles Livrent le monde à la fureur des incendies A la folie des guerres aux vices aux maladies