Tenus par un ruban ou par un élastique Ou libres et sans attache afin qu’ils flottent au vent Les cheveux font l’objet de travaux artistiques Ne sont-ils pas semblables au duvet des oiseaux
Aux nuages flottants sous la caresse du vent Aux plumes de la colombe aux ailes du corbeau Aux longs épis dorés qui ornent la campagne Aux branches mordorés dès que s’enfuit l’été
Aux jets d’eau qui s’élèvent au-dessus des bassins Aux torrents de montagnes plein de pièges assassins C’est eux qu’avec lenteur la douce brise masse
Que le soleil éclaire avec délicatesse Que la pluie fine mouille que l’averse renverse Que la peur fait dresser quand l’orage menace