Dans la mer poissonneuse les grands dauphins s’ébattent Sur la mer azurée immense terrain de jeu Venez voir évoluer ces danseurs acrobates Sans doute s’amusent-ils à poursuivre les nuages
Les nageurs affutés au dos souple arrondi Découpent l’eau moirée comme feraient des ciseaux Fendent les flots amers comme ferait un bateau Comme sur la terre ferme un ballon rebondit
Sans jamais se lasser et sans perdre une plume Ils volent au ras des flots comme volent les hirondelles Et comme un sein surgit d’un dessous de dentelles
Ils plongent et rejaillissent dans des gerbes d’écume Et la mer attentive à leur corps se mouvant Comme les roseaux souples ondulent dans le vent