Pendant que sur la mer se pressent les fellahs Sur des embarcations toutes à prêtes à chavirer Comme ils cherchent un asile pour ne pas être tuer Ceux qui ont tout perdu et ne meurent pas noyés Arrivent en exil pour être conspués
Au joli mois de mai fleurissent les lilas Les branches aux lourdes grappes finissent par plier Et comme le vent souffle et chasse la nuée Un parfum s’en échappe à peine remuée Qui vite disparaît comme de la buée