Comme des jeunes filles Pour fuir les indiscrets Partager leurs secrets Ainsi qu’une flottille Elles se tiennent amarrées Quelque part en forêt
Légères comme des bulles Tout le jour en conciliabules Dans leur robe d’été Ouverte comme un éventail Elles ne pensent qu’à jouer
Quand un rayon les touche Ou que le vent canaille Leur murmure des paroles Elles rient comme des folles C’est qu’elles sont frondeuses Et quelques fois houleuses Espiègles et rouées