Ne font pas de discours ils n’en ont pas le temps Ils courent dans les rivières les ruisseaux haletants Ils sont hauts comme trois pommes et n’ont pas toutes leurs dents Et pour se faire comprendre ils vous rentrent dedans Ces êtres de génie ont des traits malicieux Quand ils volent en essaim ils régalent les yeux Ils partent récolter l’or qui roule dans les cieux Ils sont si proches les uns des autres qu’ils se touchent Et produisent des sons à peine qu’on les touche Des notes qui font mouche, qui donne des frissons Qui vous parcourent le corps comme une onde sonore